Le donjon de cette cougar attend d’être pris à Nantes

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Mon ancien roi a abdiqué, laissant un château magnifique et un trône vide. J’ai régné seule assez longtemps. La châtelaine que je suis devenue ne compte pas laisser la poussière s’accumuler sur les trésors que renferment mes appartements privés. Je n’ai plus de protocole, j’avance au feeling, en quête d’un nouveau souverain. Un chevalier de passage pour un plan cul et piller le trésor le temps d’une nuit ? J’abaisse le pont-levis sans hésiter. Une alliance durable pour une relation sans prise de tête où l’on partage les plaisirs du royaume ? C’est une stratégie que j’approuve. Et si je trouve le Roi capable de régner à mes côtés sur le long terme, une relation sérieuse est une évidence.

La femme mature et digne que l’on voit se promener près du château de Nantes est la reine en public, mais la maman salope qui brûle d’envie est la vraie souveraine. Mes terres, ici au cœur de Nantes, sont vastes et fertiles, attendant un homme qui saura les labourer. Je cherche un conquérant, pas un diplomate. Un homme qui, en voyant les hautes murailles, n’a qu’une envie : les prendre d’assaut. Ce domaine est le secret le mieux gardé de Nantes.

Soyons directs sur les conditions de la reddition. Peu importe la couleur de tes yeux ou ton blason, c’est la puissance de ton armée et la taille de ton épée qui m’importent. Je fantasme sur un bélier, un engin de siège chaud et implacable qui viendrait enfoncer ma herse et faire trembler mes fondations. Je veux que tu me traites comme un territoire conquis, que tu me plaques sur la grande table de la salle du trône et que tu plantes ton étendard dans ma terre la plus fertile. Je veux me sentir dominée, possédée, à la merci d’une force supérieure qui me rappelle qui est le nouveau Roi. Si tu te sens l’âme d’un conquérant prêt à prendre le pouvoir à Nantes, alors l’assaut peut commencer.

Questions/réponses

Pourquoi un écart d’âge si important, du jeune écuyer au vieux roi ?
La soif de pouvoir n’a pas d’âge. Le jeune écuyer a l’ambition, la fougue et une endurance au combat qui me fascinent. Le vieux roi est un stratège, il connaît le champ de bataille par cœur et sa science de la guerre du plaisir est redoutable. Le but est le même : conquérir le trône. Seule la méthode d’invasion change.

Cette histoire de « conquête », de « bélier », ce n’est pas un peu violent ou dégradant ?
C’est tout le contraire. Une Reine ne se fait pas « prendre ». En utilisant ce langage, elle choisit son conquérant et lui donne l’autorisation d’utiliser sa pleine puissance. C’est le jeu de pouvoir ultime, un fantasme de soumission volontaire et totale à un homme qui en est jugé digne. Ce n’est pas dégradant, c’est un couronnement.

Comment présenter mes lettres de créance sans être jeté aux oubliettes ?
Ne me demande pas si la reine reçoit. Fais acte d’allégeance ou de défiance, les deux m’excitent. Au lieu d’un « bonjour », annonce la couleur de ton blason et la raison de ta venue aux portes de mon château. Décris-moi ton plan d’attaque, la première tour que tu comptes prendre ou ce que tu feras de moi une fois la forteresse tombée. Fais-moi entendre ton cri de guerre, pas les suppliques d’un courtisan.